L’essai clinique NAMSAL, débuté en 2016, continue de livrer ses résultats sur la prise en charge des patients atteints de VIH dans les pays d’Afrique subsaharienne. Il confirme le dolutégravir comme traitement de choix, mais aussi ses effets indésirables sur certains patients, notamment les femmes, et la nécessité d’offrir des traitements alternatifs aux malades.

Un essai clinique au Cameroun

Pour lever cette part d’ombre, l’étude NAMSAL1 a été menée de 2016 à 2018 à Yaoundé, au Cameroun. 613 personnes vivant avec le VIH et n’ayant jusque-là jamais reçu de traitement antirétroviral, ont démarré, de manière aléatoire, des trithérapies combinant deux molécules avec une dose quotidienne de DTG ou une dose quotidienne de 400 mg d’EFV.

En 2019, après 48 semaines de traitement, la non-infériorité du DTG par rapport à EFV 400 a été démontrée dans les premiers résultats de cet essai clinique de phase 3 ouverte et randomisée. En outre, le DTG a présenté un risque d’apparition de résistance plus faible, ouvrant une opportunité thérapeutique intéressante. Cette molécule n’engendre pas de mutation de résistance chez le virus et laisse alors la possibilité, en cas d’échec, de se tourner vers d’autres traitements, tout en limitant le risque de transmettre un virus résistant à ses partenaires. Des résultats confirmés après 96 semaines de traitement.

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